1. Permis de travail

La procédure « ancienne » reste d’application pour les demandes d’emploi de moins de 90 jours endéans une période maximale de 180 jours (court séjour), pour les personnes travaillant en Belgique, mais n’y résidant pas (travailleurs frontaliers) et pour les personnes au pair. Elles peuvent toujours obtenir un permis de travail B par le biais d’une procédure distincte.

2. Permis unique basé sur le séjour

Certains permis de séjour dont l'objectif principal est autre que l'emploi offrent un accès automatique au marché du travail. Il s’agit de ressortissants de l’EEE, de demandeurs d’asile dans le cadre de la procédure d’asile, de réfugiés reconnus, de personnes faisant l’objet d’un regroupement familial, de personnel diplomatique, etc. L’admission automatique au travail est mentionnée sur le permis de séjour. Il s’agit d’une compétence partagée entre l’Office des étrangers et le SPF Emploi, Travail et Concertation sociale. 

3. Permis unique destiné aux migrants économiques

Cette procédure concerne les ressortissants étrangers qui viennent en Belgique pour travailler, avec une durée de séjour de plus de 90 jours. L’autorisation de séjour et l’autorisation de travail sont délivrées à l’issue d’une seule et même procédure administrative et avec un titre administratif unique. Il s’agit d’une compétence partagée entre l’Office des étrangers et les autorités régionales.

Les employeurs peuvent soumettre leur demande de manière numérique via le guichet unique. À partir de 2023, les employés pourront déposer leur demande de permis unique à durée indéterminée auprès de ce même guichet.

Informations sur l’admission au travail via les instances régionales :

Autres ressources

La migration en chiffres et en droits 2020 (p. 19-26).