Projet de recherche Careers

Il ressort de cette étude (nommée projet Careers) que l’insertion socioéconomique des demandeurs d’asile et des réfugiés reconnus est bien réelle mais longue, difficile et semée d’entraves. Les chercheurs mettent en évidence que des critères tels que le fait d’avoir travaillé pendant la procédure d’asile, la région d’habitation, l’âge, la situation familiale ou l’origine sont déterminants pour trouver un travail. Dans le cas des réfugiés reconnus, ils montrent qu’au moment de la reconnaissance du statut, 19% des réfugiés sont actifs sur le marché de l’emploi et que cette proportion passe à 55% 4 ans plus tard. Vous trouverez plus de résultats dans The Long and Winding Road to Employment (version intégrale et résumé).

Recommandations ciblées

Ce focus tiré du rapport annuel La migration en chiffres et en droits 2015 entre dans le détail de certains résultats de l'étude. Sur base de cette étude, Myria recommande de proposer un accès plus rapide aux formations qualifiantes et de langues et de simplifier les procédures de reconnaissance des compétences. Il conseille également la mise en place de garde d’enfants ou de formations adaptées aux chefs de familles monoparentales car l’étude a montré que ces personnes ont davantage de difficultés à s’insérer sur le marché du travail.