Ce focus tiré du rapport annuel La migration en chiffres et en droits 2015 examine l’ intérêt supérieur de l’enfant dans les procédures de regroupement familial sur base de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, du droit de l’UE et de la Convention européenne des droits de l’homme. Il en ressort que l’intérêt supérieur des enfants doit être systématiquement pris en compte de manière primordiale par tous les acteurs qui interviennent dans les procédures de séjour visant à réunir des enfants et leur famille (fonctionnaires des postes diplomatiques et de l’Office des étrangers), y compris les instances de recours.

Pour concrétiser cette obligation, Myria recommande de prévoir dans le Code de l’immigration que le gouvernement souhaite élaborer une disposition transversale qui oblige tant l’administration que les juridictions de prendre en considération de manière primordiale l’intérêt de l’enfant dans toutes les procédures qui le concernent et à entendre le point de vue des enfants (en tenant compte de leurs capacités de discernement) et en tenir compte de manière appropriée. Myria considère également qu’il faudrait prévoir un recours de plein contentieux au Conseil du contentieux des étrangers (CCE) pour mieux tenir compte de l’intérêt supérieur de l’enfant.