Myria y abordait les quatre points suivants :

  1. L’accès à la nationalité restreint pour les personnes les plus vulnérables qui ne pourront plus faire valoir de cours d’intégration à Bruxelles
  2. L’effet déclaratif du séjour doit aussi être prise en compte pour les membres de famille de Belges (comme pour les membres de famille des citoyens de l’UE)
  3. La difficulté de produire un acte de naissance doit s’examiner en fonction de la situation concrète du pays d’origine
  4. L’accès problématique des personnes analphabètes à la nationalité belge

Les recommandations de Myria n’ont malheureusement pas été suivies par le législateur, à l’exception d’une, reprise dans l’article 31 du Code de la nationalité belge, modifié par la loi du 18 juin 2018 portant dispositions diverses en matière de droit civil et des dispositions en vue de promouvoir des formes alternatives de résolution des litiges. Ces recommandations gardent cependant toute leur pertinence.