Début du procès contre sociétés de nettoyage chaîne fast-food Quick
Ce mercredi 24 février débute un important procès relatif à des faits de travail illégal et de traite des êtres humains dans le secteur du nettoyage. Il concerne le nettoyage de plusieurs restaurants de la chaîne de fast-food Quick. Myria, le Centre fédéral Migration, s’est constitué partie civile dans ce dossier, de même qu’un des travailleurs victimes, devant la 59ème chambre correctionnelle du tribunal de première instance francophone de Bruxelles.
Vingt prévenus sont ainsi cités, parmi lesquels notamment les gérants des sociétés de nettoyage et les sociétés elles-mêmes. Par ailleurs, plusieurs gérants des restaurants franchisés, ainsi que la société Quick elle-même sont également poursuivis au titre de complices.
Il leur est notamment reproché, à des titres divers, diverses préventions de droit pénal social et principalement l’occupation illégale de travailleurs étrangers et la non déclaration de travailleurs étrangers à la sécurité sociale.
Par ailleurs, dix d’entre eux, dont la société Quick elle-même, sont également cités pour traite des êtres humains : il leur est reproché d’avoir fait travailler dans des conditions contraires à la dignité humaine plusieurs nettoyeurs, ressortissants étrangers.