Myria recommande :

  • qu’une formation de base soit dispensée à tous les intervenants d’une mission d’éloignement (notamment aux escorteurs et à l’équipe MPOT) sur certaines thématiques spécifiques aux étrangers ainsi que sur leur droits fondamentaux : les chiffres pertinents, la protection internationale, la traite et le trafic d’êtres humains, etc. Cela devrait être prévu à chaque nouvelle entrée en fonction avec des mises à jour régulières ;
  • qu’une formation de base soit dispensée à tous les intervenants d’une mission d’éloignement (notamment aux escorteurs et à l’équipe MPOT) à chaque nouvelle entrée en fonction avec des mises à jour régulières sur les règles en matière d’usage de la contrainte, la connaissance de documents pertinents sur la politique d’éloignement, le soutien aux personnes en état de stress et/d’agressivité, soumises à une forte pression psychologique et/ou ayant de graves problèmes de santé mentale et/ou ayant des enfants qui ont subi des traumatismes liés à la procédure d’éloignement ;
  • comme le suggère l’AIG, que les assistants sociaux rencontrent également les personnes refoulées à la frontière dès leur arrivée ;
  • qu’un psychologue soit toujours présent tout au long de l’opération d’éloignement si la personne éloignée souffre d’un trouble mental grave connu ;
  • au minimum une consultation périodique entre le(s) MPOT et le psychologue.
  • que des soins appropriés soient garantis aux étrangers en détresse psychique appréhendés par la police, quelle que soit leur situation administrative ;