Dans ce dossier, la Commission octroie le montant maximum de l’aide. Pendant sept ans, une femme nigériane, recrutée dans son pays d’origine, a été victime d'exploitation sexuelle. Les auteurs ont été condamnés par jugement du tribunal correctionnel de Bruxelles du 26 novembre 2010 pour traite et trafic des êtres humains et pour embauche en vue de la prostitution. Chaque fois qu'elle tentait d'entreprendre quelque chose, elle était à nouveau soumise à l'emprise de pratiques vaudou. Ce n'est qu'après le décès de sa mère qu'elle a osé faire les démarches, mais elle est fortement atteinte au niveau psychique. Compte tenu de toutes les données figurant dans le dossier, la Commission lui octroie une aide de 25.000 euros.