Le tribunal condamne trois prévenus Bulgares pour traite des êtres humains et diverses infractions en matière de prostitution. Ils exploitaient la prostitution de plusieurs jeunes femmes bulgares à Bruxelles. Celles-ci devaient leur remettre une grande partie de leurs gains. L’argent de la prostitution était rapatrié en Bulgarie via minibus. Une des victimes s’est constituée partie civile. Elle explique comment elle en est arrivée à se prostituer à Bruxelles sous la pression et la menace.

Le tribunal relève la situation particulièrement vulnérable des prostituées bulgares, soumises aux pénibles conditions de travail imposées par les proxénètes comme par les exploitants de bars. La plupart ont quitté leur pays d’origine en sachant qu’elles viendraient se prostituer en Europe de l’Ouest mais en ignorant le plus souvent les conditions réelles désastreuses dans lesquelles elles devront exercer leur activité.

Appel ayant été interjeté, cette affaire doit être rejugée par la cour d'appel de Bruxelles.